Dépression et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre la dépression

Dépression : Définition, causes et incidence

La dépression (ou trouble dépressif) est une maladie psychique fréquente qui, par ses troubles de l’humeur, a des conséquences importantes sur la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux sont en cause dans sa survenue.

Elle se caractérise par des perturbations de l’humeur (tristesse, anxiété, irritabilité, perte de plaisir). L’humeur dépressive entraîne une vision pessimiste du monde et de soi-même. Elle dure plus de deux semaines et retentit de manière importante sur la vie quotidienne (perte du sommeil, troubles de l’appétit et du désir sexuel, perte des performances intellectuelles, isolement…).

La volonté seule ne permet pas de s’en sortir. C’est pourquoi elle doit être soignée pour ne pas se compliquer ou devenir chronique.

La dépression est une des maladies psychiques les plus courantes. Elle survient à tout âge et elle est plus fréquente chez l’adulte et concerne davantage :

  • les femmes ;
  • les personnes âgées de 35 à 44 ans ;
  • les personnes au chômage ;
  • les personnes déclarant de faibles revenus.

La dépression atteint également les enfants et plus fréquemment les adolescents. On estime que près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans souffrent d’une dépression.

La dépression post-natale appelée aussi dépression post-partum survient dans l’année qui suit la naissance d’un ou des enfants, avec une période plus « à risque » entre le 2ème et le 6ème mois.

La dépression post-partum a concerné 16,7 % des femmes deux mois après leur accouchement.

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

La dépression est une maladie très complexe qu’on ne peut pas toujours expliquer. Il existe plusieurs facteurs :

  • l’hérédité (la vulnérabilité à subir une dépression est en partie génétique) ;
  • certains événements déclencheurs (deuil, perte de son emploi, séparation, conflit familial ou professionnel etc.) ;
  • le mode de vie (stress, isolement social, faible revenu, abus d’alcool et/ou de drogues, etc.) ;
  • certains déséquilibres biologiques et/ou hormonaux ;
  • la présence d’une maladie chronique ou d’un handicap.

Lors de troubles dépressifs, le fonctionnement du cerveau est perturbé. Les neurotransmetteurs présentent des anomalies dans leur fabrication et leur régulation.

Les réponses physiologiques du système nerveux face au stress répété ou chronique sont également altérées.

D’autre part, le système immunitaire et la psyché sont étroitement liés. Alors que la dépression peut déclencher des réactions immunitaires excessives chez certaines personnes, des troubles et des dysfonctionnements du système immunitaire peuvent, à l’inverse, provoquer une dépression. D’ailleurs, des chercheurs ont mesuré des concentrations élevées de médiateurs de l’inflammation chez certaines personnes souffrant de dépression. Leur présence serait susceptible de favoriser le développement de la dépression. Chez les patients souffrant de maladies chroniques, il se peut que des protéines pro-inflammatoires pénètrent dans le système sanguin et soient transportées vers différentes parties du corps, dont le cerveau. Celui-ci peut alors stimuler la sécrétion d’hormones de stress, entraînant une réduction de la production de sérotonine, l’hormone du bonheur, et provoquant des épisodes dépressifs.

Manifestations cliniques

Il y a une différence entre dépression et déprime passagère . Si les symptômes de ces deux affections peuvent parfois être similaires (tristesse, sommeil perturbé, découragement…), leur durée représente un bon indicateur. Le simple coup de cafard entraîne des signes d’ordre passager. En revanche, la dépression se caractérise par la survenue de troubles de l’humeur bien caractérisés qui se manifestent en quasi-permanence pendant au moins deux semaines consécutives.

Les symptômes de la dépression sont :

  • une tristesse incontrôlable ;
  • une perte d’intérêt ;
  • une fatigue inexpliquée ;
  • un fonctionnement au ralenti ;
  • des troubles du sommeil ;
  • une baisse de la libido ;
  • une faible estime de soi ;
  • des troubles de l’appétit ;
  • des symptômes physiques (céphalées, douleurs dans les articulations, problèmes digestifs, infections récurrentes…) ;
  • des idées suicidaires.

Conseils et prévention

Environ 50 % des personnes qui vivent un premier épisode de dépression devront faire face à nouveau à la maladie dans l’avenir, souvent de manière encore plus sévère. Il existe plusieurs façons d’éviter les rechutes, dont la principale consiste à développer un mode de vie sain. Il est également important de :

  • pratiquer une activité physique régulière ;
  • bien s’alimenter ;
  • exprimer ses émotions ;
  • consulter un psychothérapeute, si nécessaire ;
  • avoir une spiritualité en accord avec ses convictions (yoga, méditation, pratique religieuse) ;
  • connaître ses forces et ses faiblesses ;
  • vivre l’instant présent, sans trop se soucier du passé ou de l’avenir.

Traitements existants pour la dépression

Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un arrêt de travail, qui peut être de courte durée ou plus long, afin de permettre de se reposer, de prendre du recul et de mettre en place les mesures nécessaires pour améliorer sa situation au travail. Il peut également recommander une psychothérapie.

Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont souvent indiquées dans le traitement du burn-out et apportent généralement de bons résultats.

La prescription de médicaments n’est pas systématique pour réussir à s’en sortir. Ils peuvent être indiqués notamment en cas de symptômes graves ou de trouble dépressif associé. Dans certains cas de burn-out, le médecin peut choisir de prescrire un traitement anxiolytique, mais c’est au cas par cas.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

Le traitement d’une dépression repose généralement sur deux piliers : l’administration d’antidépresseurs et la psychothérapie, quelle que soit l’intensité de dépression (légère, modérée ou grave) . Ces deux types de traitement peuvent être combinés et complétés par des mesures d’hygiène de vie, telles que réduire l’alcool, diminuer la consommation de café, pratiquer une activité physique, faire de la relaxation et de la méditation, faire des sessions de luminothérapie mais aussi enrichir son alimentation de fruits, légumes, poissons, huiles végétales et céréales complètes.

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