Maladie de Parkinson et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre les maladies neuro-dégénératives

Maladie de Parkinson : Définition, causes et incidence

La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau. Elle se développe progressivement, en commençant parfois par un tremblement à peine perceptible d’une seule main. Elle provoque également une raideur ou un ralentissement du mouvement.

Comme la zone du cerveau atteinte par la maladie joue un rôle important dans le contrôle de nos mouvements, les personnes atteintes font peu à peu des gestes rigides, saccadés et incontrôlables. Par exemple, porter une tasse à ses lèvres avec précision et souplesse devient difficile.

Les cellules nerveuses atteintes par la maladie de Parkinson se situent dans une zone appelée « substance noire » et située dans le mésencéphale, au centre du cerveau. Les cellules de cette zone produisent de la dopamine, un messager chimique (appelé neurotransmetteur) qui permet le contrôle du mouvement mais qui agit aussi dans la sensation de plaisir et de désir.

La mort des cellules de la substance noire crée un manque de dopamine, entraînant une augmentation d’acétylcholine et de glutamate (deux autres messagers chimiques). Ce déséquilibre provoque l’apparition des symptômes de la maladie, à savoir des tremblements, de la rigidité musculaire et une incapacité d’effectuer certains mouvements.

Les troubles liés au Parkinson apparaissent le plus souvent entre 50 et 70 ans. L’âge moyen d’apparition de la maladie en France est de 57 ans. Au début, les symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal de la personne mais au fur et à mesure qu’ils s’aggravent, le diagnostic devient plus évident. Au moment où les premiers symptômes se manifestent, on estime que de 60 à 80 % des cellules nerveuses de la substance noire  seraient déjà détruites. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, la maladie a déjà en moyenne 5 à 10 ans d’évolution.

En France, 1 adulte sur 250 est touché par cette maladie. Elle constitue la deuxième cause de handicap moteur après les AVC.

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

L’exposition à certains facteurs environnementaux ou à certaines toxines est susceptible de contribuer au développement de la maladie de Parkinson.

Les principaux facteurs environnementaux impliqués dans la maladie de Parkinson sont :

  • certains pesticides ;
  • le manganèse ;
  • le monoxyde de carbone ;
  • le sulfure de carbone ;
  • certains métaux lourds.

L’exposition à ces facteurs est souvent professionnelle, comme les pesticides dans le cas des agriculteurs.

Plusieurs autres facteurs contribuent au développement de la maladie de Parkinson :

  • l’âge : la maladie de Parkinson affecte principalement les personnes de 60 ans et plus. Le risque de développer la maladie augmente au fil des années ;
  • la population : la maladie de Parkinson est plus fréquente chez les personnes à la peau blanche ;
  • le sexe : plus d’hommes que de femmes ont la maladie de Parkinson ;
  • l’emploi : certains types de professionnels, comme les agriculteurs ou les employés dans des usines, peuvent être plus exposés à certains produits chimiques ou toxines qui augmentent le risque de développer la maladie de Parkinson ;
  • des blessures sérieuses à la tête : Différents types de blessures graves à la tête et au cerveau, comme les commotions cérébrales, augmentent le risque de développer la maladie ;
  • la localisation : Le nombre de personnes vivant avec la maladie dans des zones rurales est plus important, ce qui semble lié à l’exposition aux pesticides agricoles.

En outre, il existe des preuves croissantes que des réactions déréglées du système immunitaire et l’inflammation chronique du système nerveux central pourraient contribuer à la progression de la maladie de Parkinson.

Manifestations cliniques

Pour une grande majorité de Français (78 %), les symptômes de la maladie se caractérisent par des tremblements involontaires au niveau des mains, de la tête ou des jambes. Or, selon France Parkinson, ce symptôme ne touche que près d’un tiers des personnes malades. Et deux autres signes moteurs pourtant les plus caractéristiques de la maladie sont, eux, souvent ignorés. Il s’agit de :

  • la lenteur des mouvements, appelée akinésie (seulement citée par 35 % des personnes interrogées, alors que ce signe est présent chez 90 % des malades) ;
  • une raideur musculaire et articulaire (seulement citée par 25 % des personnes interrogées).

Parmi les autres symptômes :

  • des troubles du langage (voix monotone, saccadée) ;
  • des difficultés à écrire (les lettres sont minuscules) ;
  • le visage est souvent figé, la bouche entrouverte et le clignement des yeux, réduit ;
  • des problèmes de déglutition ;
  • des douleurs intenses, une fatigue extrême ou des troubles du sommeil ;
  • une difficulté dans l’accomplissement des activités quotidiennes.

Certains troubles, tels que les douleurs intenses, la fatigue extrême ou encore les troubles du sommeil demeurent inconnus aux yeux des sondés. Seuls 20 % d’entre eux relèvent ce type de symptômes.

Par ailleurs, pour 40 % des personnes interrogées, des symptômes spécifiques et caractéristiques de la maladie d’Alzheimer (tels que la désorientation ou la perte de mémoire) sont identifiés. Une méprise subsiste donc entre ces deux maladies neurodégénératives pourtant bien distinctes.

Conseils et prévention

Il est prouvé qu’une alimentation saine et équilibrée assortie d’un exercice physique régulier retarde la survenue de la maladie.
Pour un bon fonctionnement de son corps et de son cerveau et s’assurer un apport correct en vitamines, oligo-éléments et sels minéraux, il est conseillé de privilégier les fruits, les légumes, les oléagineux et le poisson. Il est également recommandé autant que possible de bannir la nourriture industrielle au profit d’une alimentation biologique et de saison, afin de limiter l’exposition aux toxiques (pesticides, insecticides, polluants), facteurs de risque avérés.

Traitements existants pour la maladie de Parkinson

De nos jours, les traitements disponibles prescrits par le/la neurologue, permettent de diminuer les symptômes et de ralentir la progression de la maladie assez efficacement. On peut vivre avec le Parkinson pendant plusieurs années. Ils incluent :

  • les traitements médicamenteux : ils visent à pallier le manque de dopamine soit en mimant l’action de la dopamine, soit en administrant une substance qui sera transformée en dopamine, soit en donnant une substance qui bloque la dégradation de la dopamine. Ils sont donnés par voie orale dans la majorité des cas ;
  • le traitement chirurgical qui consiste en une stimulation cérébrale profonde (implantation d’électrodes dans le cerveau) ;
  • la rééducation physique et orthophonique : la rééducation est un complément essentiel du traitement de la maladie de Parkinson.

Ces traitements permettent d’améliorer la qualité de vie des malades sans toutefois arrêter l’évolution de la maladie.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

La micro-immunothérapie est une méthode douce de régulation immunitaire utilisée en complément d’autres mesures thérapeutiques. En utilisant des cytokines et d’autres substances immunorégulatrices, la micro-immunothérapie a pour objectif de :

  • augmenter la survie et la régénération des neurones dopaminergiques dans le tronc cérébral ;
  • freiner l’inflammation et la progression de la dégénérescence neuronale ;
  • réduire le stress oxydatif et ses effets.

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