Maladies neurologiques et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre les maladies neurologiques

Maladies neurologiques : Définition et causes

Les maladies neurologiques se définissent par un dysfonctionnement du système nerveux central ou périphérique. Elles peuvent être d’origine génétique, mentale, traumatique ou idiopathique. Les maladies neurodégénératives se caractérisent par la destruction progressive de certains neurones.

Les processus et les fonctions du cerveau et du système nerveux se déroulent avec la plus grande précision et sont méticuleusement coordonnés entre eux. La condition préalable au bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux est que la structure complexe des deux systèmes soit intacte et ne présente pas de troubles. Jusqu’à un certain point, le corps est en mesure de réguler et de compenser lui-même les éventuelles déficiences. Toutefois, si la structure du cerveau ou les processus électriques et biochimiques sont perturbés, des maladies neurologiques peuvent se développer.

Maladies neurologiques les plus fréquentes

On estime que 6,8 millions de personnes meurent chaque année des suites de troubles neurologiques et la proportion des personnes atteintes de ces troubles est proportionnelle au pourcentage de la population âgée de plus de 65 ans.

Or ce pourcentage augmente régulièrement et on estime qu’en France la tranche des 65 et plus représentera 17,8 % de la population en 2060. Elles regroupent plusieurs pathologies : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Charcot, la maladie de Huntington, l’épilepsie, la dystonie,  les traumatismes de la moelle épinière etc.

En France, on estime ainsi que 900 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, 160 000 de la maladie de Parkinson et 100 000 de la sclérose en plaques.

Lien avec le système immunitaire

Le système immunitaire serait impliqué dans un grand nombre de pathologies neurologiques (Alzheimer, Parkinson, lésions consécutives à un AVC, épilepsie, schizophrénie, etc). Le dosage de molécules produites par les cellules du système immunitaire, tout particulièrement les cytokines (interleukines, chimiokines, lymphokines…), a révélé la présence de taux sanguins anormalement élevés de ces molécules chez une proportion significative de patients souffrant de ces pathologies.

Certains marqueurs de la réaction immunitaire périphérique peuvent en effet refléter l’existence de processus neuro-inflammatoires centraux associés à l’activation d’une population particulière de cellules gliales : la microglie. En réponse à des situations stressantes de natures diverses, l’activation chronique de l’axe du stress (hypothalamo-hypophysio-corticotrope) peut conduire, via l’augmentation de glucocorticoïdes et de cytokines circulants, à l’activation des cellules microgliales. Celles-ci peuvent être à l’origine d’une production cérébrale de cytokines pro-inflammatoires (Interleukines, IL-1 béta, IL-6, TNF-alpha…) qui exercent des effets délétères sur le tissu nerveux central et inhibent la production de nouvelles synapses et de nouveaux neurones. Elles peuvent également causer la mort de neurones via leur excitation excessive par le glutamate du fait d’une régression astrocytaire.

Source : Fédération pour la recherche sur le cerveau (https://www.frcneurodon.org/)

Traitements existants pour les maladies neurologiques

Ce vieillissement de la population et la prévalence croissante des maladies neurologiques ont suscité un investissement massif dans la compréhension et la lutte contre les maladies du système nerveux avec des objectifs médicaux qui passent par la prévention, la prise en charge thérapeutique et la personnalisation médicale.

La plupart des maladies neurologiques sont considérées comme incurables mais différents traitements peuvent aider à ralentir leur évolution et atténuer les symptômes. Les développements médicaux modernes permettent toutefois de mieux en mieux de traiter efficacement ces maladies et de réduire les symptômes.

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PARTIE 1 | Dysfonctionnements immunitaires dans les troubles de la mémoire

Mardi 4 juillet 2023 | 20h-21h

En vieillissant, la perte de mémoire peut devenir un symptôme clinique de dysfonctionnement cognitif et cérébral. Nos mémoires à court terme et celles à long terme sont stockées dans différentes parties du cerveau bien distincte. Lors de cette conférence, nous allons nous remémorer certaines notions de la physiologie du cerveau, reconnaître les différents troubles de la mémoire, nous rappeler l’implication des neurotransmetteurs dans le maintien de l’homéostasie cérébrale. Nous étudierons les rôles majeurs des traitements d’immunothérapie low dose et leurs impacts sur la perte de mémoire. Nous y retrouverons les sujets suivants :

  1. Notions de la physiologie du cerveau.
  2. Les différents troubles de la mémoire.
  3. L’implication des neurotransmetteurs dans le maintien de l’homéostasie cérébrale.

PARTIE 2 | Dysfonctionnement immunitaires dans la maladie d’Alzheimer

Jeudi 6 juillet 2023 | 20h- 21h

La maladie d’Alzheimer est un type de démence qui provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement. Elle est caractérisée par la perte progressive et irréversibles des cellules nerveuses dans le cerveau. Ces neurones, localisés dans la région de l’hippocampe, siège de la mémoire, sont atteints en premier par le phénomène de dégénérescence. Comment pouvons-nous concourir à titre préventif et intervenir dans l’optimisation de traitement associés ? Quels vont être les rôles des agents polluants, des toxines, etc. dans cette maladie ? Avons-nous un soutien et un traitement alternatif utilisable dans la stratégie globale de soin ? Rejoignez-nous pour avoir des réponses à ces questions et des propositions de traitements avec la micro-immunothérapie. Nous y retrouverons les sujets suivants :

    1. Prévention et optimisation des traitements associés.
    2. Rôle des agents polluants et toxines.
    3. Soutient et traitement alternatifs dans la stratégie de soin.

Formations présentées par Shima Sazegari, Docteur en pharmacie et Naturopathe

Traitement complémentaire de micro-immunothérapie

Dans le cadre où le système immunitaire est impliqué dans le développement des troubles psychiques, la micro-immunothérapie peut être utilisée comme mesure complémentaire. En effet, la micro-immunothérapie, grâce à sa composition de substances immunomodulatrices, vise à équilibrer l’immunité ou contrôler la réponse inflammatoire en agissant sur le système immunitaire. Mais aussi, elle permet une régulation immunitaire ciblée et durable, tout en agissant en douceur sur l’organisme, elle est bien tolérée et peut être associée de manière optimale à d’autres approches et aider à freiner la neurodégénérescence.

Elle peut donc être intéressante à utiliser dans la prise en charge thérapeutique des maladies neurologiques et plus particulièrement dans les cas suivants :

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