Infections à répétition et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre les infections à répétition

Infections à répétition : Définition, causes et incidence

La sphère ORL est constituée de cavités interconnectées, ce qui la rend d’autant plus sensible au transfert des infections. Les muqueuses qui la tapissent sont en contact direct avec l’air ambiant et réagissent à ces agressions par l’intermédiaire du système immunitaire. Quand le fonctionnement de celui-ci n’est pas optimal, des maladies de l’appareil respiratoire peuvent apparaître. Parmi Les infections à répétition, on retrouve le plus souvent les laryngites, pharyngites, angines, rhumes, otites, grippe, etc. mais aussi des complications comme la pneumonie, la bronchite, la bronchiolite, etc. Ces troubles sont plus fréquents chez les enfants dont le système immunitaire est encore immature et chez les personnes âgées dont le système immunitaire diminue en compétence.

Chaque hiver, les virus prolifèrent et à chaque fois le taux d’incidence des cas d’infections respiratoires aiguës (grippe saisonnière, bronchite, gastro-entérite… pouvant nécessiter des hospitalisations en urgence) observé par le réseau de surveillance sanitaire est scruté par toute la population médicale, faisant planer le spectre d’épidémies d’ampleur pendant l’hiver. Il y a un véritable enjeu de santé publique d’arriver à mieux contrôler les pathologies infectieuses respiratoires saisonnières.

Facteurs de risque / Lien système immunitaire / Les infections à répétition

Les facteurs déclenchant Les infections à répétition récurrentes sont principalement une prédisposition héréditaire, les infections antérieures, le contact avec l’agent pathogène mais aussi une surconsommation d’antibiotiques. Le dysfonctionnement du système immunitaire favorise un déséquilibre de la réponse inflammatoire. Le tout associé à un ou plusieurs facteurs de risque entraîne une infection.

Manifestations cliniques- Les infections à répétition

Une maladie infectieuse évolue selon différents stades :

  • la phase d’incubation : Lorsqu’il y a eu contact avec l’agent pathogène (virus ou bactérie), celui-ci entre dans l’organisme et se multiplie silencieusement. Même si la personne ne présente aucun signe, elle est parfois déjà contagieuse. Cette phase peut durer quelques jours voire plusieurs semaines ;
  • la phase d’invasion : Les premiers signes souvent peu spécifiques apparaissent (fièvre, fatigue) ;
  • la phase d’état : Des signes spécifiques de la maladie se manifestent, comme une éruption cutanée ou de la toux. La maladie atteint son maximum ;
  • la phase d’évolution : Les signes s’atténuent avant la guérison ;
  • phase de convalescence : C’est la guérison.

Les principales manifestations cliniques d’un syndrome infectieux sont les suivants :

  • la fièvre – augmentation de la température au-delà de 37°5 – est un phénomène naturel de lutte contre les infections virales et bactériennes. Avec la fièvre apparaît une accélération du rythme cardiaque et respiratoire, des frissons, parfois même des convulsions en particulier chez les enfants ;
  • la fatigue ou asthénie est un signe d’alerte fréquent rencontré dans les maladies infectieuses ;
  • pâleur.

Certains signes spécifiques sont variables selon la maladie tels que la toux, la douleur pharyngée, le rhume… À chaque pathologie ses caractéristiques : Par exemple, il faut faire la différence entre la grippe et un rhume. Le rhume ou un autre virus fatigue l’organisme, fait éternuer quelques jours et s’accompagne d’une fièvre modérée. La grippe, elle, se caractérise par une atteinte brutale des voies respiratoires avec des maux de tête, des courbatures, une grande fatigue qui peut durer plusieurs semaines même si les autres symptômes s’estompent en 5 à 6 jours, des frissons, une fièvre intense, une toux sèche et congestion nasale.

Conseils et prévention 

Pour éviter la transmission des infections à répétition et en particulier les maladies hivernales de la sphère ORL, il convient de suivre quelques conseils :

  • respecter de bonnes pratiques d’hygiène : lavage des mains régulier, aération du logement, utilisation de mouchoirs jetables à usage unique, porter un masque si on est malade et au contact d’autres personnes si on ne peut pas éviter le contact ;
  • avoir une alimentation équilibrée ;
  • pratiquer une activité physique régulière et modérée ;
  • gérer son stress ;
  • avoir un sommeil réparateur.

Traitements existants pour les infections à répétition

Les maladies hivernales sont généralement sans gravité mais il est important de surveiller leur évolution pour éviter des formes plus graves aux personnes qui souffrent de maladies chroniques telles que le diabète, personnes âgées ou enfants en bas âge.

En cas de maladie virale, le médecin prescrira des antipyrétiques pour faire baisser la fièvre, des antalgiques pour atténuer la douleur, des sirops contre la toux, des médicaments antiviraux quand cela est nécessaire et des anti-nauséeux et anti-vomitifs en cas de gastro-entérite.

Pour les infections bactériennes telles que les angines, bronchite, otite (ou fongiques)…. on aura recours à une antibiothérapie à laquelle on ajoutera des probiotiques pour protéger la flore intestinale au cours du traitement antibiotique.

A cela, il est possible d’ajouter des vitamines et compléments alimentaires qui permettront de booster l’organisme pour tenter de passer au travers des épidémies ou après l’infection pour récupérer des forces.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie – bénéfices et objectifs de la thérapie

L’indication de la micro-immunothérapie est intéressante dans le cadre des infections récurrentes car elle permet de renforcer le système immunitaire grâce à l’utilisation de substances immunomodulatrices à faibles doses (ex. cytokines).

Dans le cadre des maladies ORL, la micro-immunothérapie a pour objectif d’optimiser la capacité fonctionnelle du système immunitaire pour qu’il puisse combattre efficacement les agents pathogènes. Elle est un outil efficace pour prévenir les infections à répétition (principalement hivernales), réduire leur fréquence, les traiter (infections urinaires telles que les cystites, infections des voies respiratoires comme les otites, sinusites, rhinopharyngites, etc.). Elle est également une aide précieuse pour traiter l’épuisement et la fatigue sous-jacents à une infection.

Parmi les objectifs de l’utilisation de la micro-immunothérapie, on peut noter également qu’elle permet de réduire le nombre d’épisodes infectieux, la durée des symptômes, et de diminuer la prise d’antibiotiques.

De plus, la micro-immunothérapie peut être administrée facilement dès le plus jeune âge et est très bien tolérée par l’organisme. L’absence d’effets secondaires de la micro-immunothérapie lui permet aussi d’être utilisée en synergie avec d’autres traitements sans influencer négativement leur effet.

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