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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

Cancer de la peau et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre le cancer cutané

Cancer de la peau : définition, causes et incidence

Un cancer est une prolifération anarchique de cellules naturellement présentes dans l’organisme. Cette maladie devient problématique lorsque ces cellules anormales gênent le fonctionnement des organes – et notamment des organes vitaux. On parle de cancer de la peau, ou cancer cutané, lorsque le site de développement initial de la maladie est la peau. La peau est composée de différentes couches de cellules : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.

On distingue principalement deux grands types de cancer cutané :

  • le carcinome se développe à partir des kératinocytes, cellules profondes de l’épiderme ;
  • le mélanome se développe à partir des mélanocytes, cellules pigmentaires de l’épiderme.

Le mélanome est souvent considéré comme LE cancer de la peau. Pour cause, s’il n’est pas le plus souvent rencontré, il est généralement plus sévère que le carcinome. Il apparaît le plus souvent entre 50 et 60 ans et atteint les zones de la peau exposées au soleil, mais peut cependant toucher toutes les zones de l’épiderme. D’ailleurs, comme les yeux comptent aussi des mélanocytes, on rencontre également des mélanomes oculaires. Le mélanome cutané tend à former des métastases dans environ 20 % des cas. Le stade métastatique est le plus redouté dans une pathologie cancéreuse, car les cellules cancéreuses se propagent alors dans l’organisme et peuvent coloniser d’autres organes.

Les sites de prédilection des métastases du mélanome sont les poumons, le foie et le cerveau. Elles peuvent toutefois proliférer dans n’importe quel autre tissu de l’organisme.

Le carcinome est beaucoup plus répandu que le mélanome, mais également beaucoup moins dangereux. On distingue deux types de carcinomes cutanés :

  • le carcinome basocellulaire : Il n’évolue presque jamais vers un stade métastatique. C’est donc un cancer rarement létal, d’évolution lente, peu agressif. Sa croissance demeurant toutefois locale mais exponentielle, comme toutes tumeurs malignes, il doit être pris en charge pour ne pas provoquer de troubles fonctionnels, de douleurs ou d’hémorragies. On le rencontre le plus souvent au niveau de la tête et du cou. Il prend la forme d’un nodule (boule) ferme et rosé qui apparaît sur une peau saine, ou, plus rarement, d’une masse creuse en son centre (ulcère) ;
  • le carcinome épidermoïde, ou carcinome spinocellulaire : il se développe à partir de kératinocytes moins profonds. Comme le mélanome, il apparaît préférentiellement sur les zones de la peau exposées au soleil. Il peut toutefois se développer n’importe où, y compris sur les muqueuses. Il survient communément à la suite d’une lésion préexistante, comme une brûlure, une maladie de Bowen ou des ulcères chroniques. Il évolue vers un stade métastatique plus facilement que le carcinome basocellulaire, et requiert donc une prise en charge précoce. On le rencontre le plus souvent chez une population âgée, avec une moyenne d’âge de 77 ans chez la femme et 74 ans chez l’homme au moment du diagnostic.

Il existe également d’autres types de cancers de la peau plus rarement observés : le carcinome sclérodermiforme, une forme de carcinome basocellulaire rare souvent diagnostiquée tardivement, et le carcinome de « Merkel », peu répandu, mais particulièrement agressif.

Le cancer de la peau est une pathologie répandue, avec environ 80 000 cas diagnostiqués chaque année en France. Parmi tous les cancers de la peau, les carcinomes basocellulaires représentent 70 % des cas diagnostiqués, les carcinomes épidermoïdes 20 % et les mélanomes 10 % des cas.

Contrairement à de nombreuses pathologies cancéreuses dont l’incidence est en baisse grâce aux campagnes de prévention et de dépistagela prévalence du cancer de la peau a explosé depuis les années 1980. Une des causes principales vient de l’exposition au soleil, directement liée à l’évolution de nos mœurs (mode vestimentaire moins couvrante, loisirs en plein air, etc.). Toutefois, le pronostic des carcinomes basocellulaires est excellent, avec un taux de survie à 5 ans proche de 100 %. Dans le cas du mélanome, le taux de survie à 5 ans est également bon, avec un taux de 90 %.

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

Certaines caractéristiques individuelles augmentent le risque de survenue de cancers cutanés. Toutefois, la plupart d’entre elles sont évitables. D’ailleurs, certaines études ont montré que deux tiers des cancers de la peau seraient ainsi imputables à une exposition au soleil trop importante. Ainsi, l’exposition aux rayons UV qu’ils soient d’origine naturelle (soleil) ou artificielle (les cabines de bronzage), le type d’exposition (prolongée ou intermittente mais intense avec coups de soleil), le phototype (peau et cheveux plus ou moins clairs), les grains de beauté, certaines maladies génétiques et antécédents familiaux sont des facteurs qui peuvent causer une augmentation du risque de développer un cancer de la peau.

Lien avec le système immunitaire

Les cellules immunitaires sont normalement capables de reconnaître des cellules altérées, telles que les cellules cancéreuses, et de les détruire avant qu’une tumeur ne se développe. C’est généralement le cas chez les personnes en bonne santé. Cependant, les cellules cancéreuses développent des capacités et des mécanismes qui leur permettent d’échapper partiellement ou totalement au système immunitaire. Elles sont en outre capables de libérer certaines substances messagères afin d’affaiblir la fonction des cellules immunitaires chargées de combattre la tumeur. Elles peuvent également « manipuler » certaines cellules immunitaires afin que celles-ci libèrent des substances messagères pour les utiliser à leur propre avantage. Les cellules cancéreuses sont donc en mesure de se créer un environnement favorable dans lequel elles ne sont pas « attaquées » par le système immunitaire.

La régulation immunitaire et la modification du micro-environnement inflammatoire de la tumeur pourraient donc être des éléments intéressants pour initier une réponse immunitaire anti-tumorale efficace et maîtriser le processus tumoral.

Manifestations cliniques

Le cancer de la peau peut se manifester de diverses façons. Une ancienne tache de naissance, un grain de beauté ou encore une tache pigmentaire qui se développe ou change d’aspect peuvent être des signes avant-coureurs de cancer. Mais il a généralement tendance à se présenter comme un changement cutané tout à fait nouveau sous la forme d’une tache, d’une papule ou d’un nodule. Une peau rugueuse, squameuse et ressemblant à de l’eczéma qui ne guérit pas, ou qui guérit puis réapparaît, peut également être un signe de cancer de la peau. On peut trouver des modifications de la peau partout sur le corps, mais elles surviennent le plus souvent sur les zones les plus exposées au soleil. Changements cutanés fréquents en cas de cancer de la peau :
  • peau rêche, rugueuse, rouge, squameuse ou douloureuse, qui ne guérit pas ;
  • papule ou nodule de couleur chair ou rouge pâle qui peut également se décoller, démanger et être douloureux ;
  • nouvelle tache pigmentaire, nouveau grain de beauté ou nouvelle tache de naissance à bord irrégulier ou d’une couleur changeante (parfois tirant sur le blanc, le rouge ou le bleu, par exemple) ;
  • ancienne tache pigmentaire, ancien grain de beauté ou ancienne tache de naissance qui change de couleur ou de forme, se développe ou saigne.
Les réactions cutanées peuvent avoir diverses causes, notamment une éruption virale temporaire ou des lésions causées par le soleil. Les lésions dues au soleil peuvent également entraîner des changements cutanés permanents, mais bénins comme des taches solaires ou une hyperpigmentation.

Conseils et prévention

Il existe plusieurs mesures préventives qui peuvent aider à réduire le risque de cancer de la peau, notamment :

  • éviter l’exposition excessive aux rayons ultraviolets (UV) du soleil ou à des sources artificielles d’UV, comme les lampes solaires. Il est important de se protéger en utilisant des vêtements protecteurs, comme des chemises à manches longues, des pantalons longs, des chapeaux à larges bords et des lunettes de soleil. Il est également nécessaire de se mettre à l’ombre, surtout entre 10 h et 16 h, heures où les rayons UV sont les plus intenses ;
  • utiliser des lotions solaires à large spectre avec un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 30 pour protéger la peau des rayons UV. Il faut appliquer l’écran solaire toutes les 2 heures ou après avoir transpiré ou s’être baigné ;
  • éviter de faire des tatouages et/ou des piercings, car ils peuvent causer des lésions cutanées qui augmentent le risque de cancer de la peau ;
  • surveiller régulièrement sa peau pour détecter tout changement, et consulter un médecin si vous remarquez des taches, des plaques ou des zones de la peau qui changent de couleur, de forme ou de taille.
D’autres mesures de prévention peuvent être prises en compte. Elles ne sont pas spécifiques au cancer de la peau et concernent tous les cancers :
  • ne pas fumer ;
  • adopter une alimentation équilibrée et lutter contre l’embonpoint ;
  • limiter le plus possible sa consommation de boissons alcoolisées ;
  • pratiquer régulièrement une activité physique.

Traitements existants pour le cancer de la peau

Le cancer de la peau fait partie des quelques pathologies cancéreuses dites « à bon pronostic », c’est-à-dire qui offrent de bonnes chances de guérison lorsqu’il est bien pris en charge. Il demeure donc essentiel de diagnostiquer au plus tôt la maladieL’autodépistage, qui consiste à inspecter régulièrement sa peau à la recherche d’anomalies, doit aussi faire partie de la routine santé de chacun, surtout passé l’âge de 50 ans, alors que les risques de cancer de la peau sont accrus.

Le traitement d’un carcinome

Dans la majorité des cas, les carcinomes basocellulaires et épidermoïdes restent localisés et peuvent donc être traités par chirurgie sans risque de récidive s’ils sont ôtés en totalité.

  • la chirurgie : appelée exérèse chirurgicale, il s’agit d’une opération se déroulant sous anesthésie locale ou générale en fonction de l’emplacement de la lésion. Elle consiste à enlever la tumeur ainsi qu’une petite partie des tissus sains environnants pour s’assurer de l’élimination complète des cellules cancéreuses ;
  • la cryothérapie et la cryochirurgie : la cryothérapie est une technique utilisée pour “brûler” les cellules cancéreuses via du froid, généralement de l’azote liquide ou du protoxyde d’azote. Pour les lésions superficielles, comme les carcinomes basocellulaires, on peut utiliser la cryothérapie en appliquant de l’azote liquide directement sur la zone affectée. Cela détruit les cellules cancéreuses. Pour les lésions plus avancées, où la chirurgie n’est pas possible, la cryochirurgie consiste à introduire une sonde réfrigérée dans la tumeur pour atteindre les cellules cancéreuses ;
  • la radiothérapie : elle vise à détruire les cellules cancéreuses par irradiation locale (rayons X, gamma, photons ou électrons). Elle est particulièrement efficace pour traiter les carcinomes récurrents ou étendus localement, et lorsque d’autres options comme la chirurgie ou l’anesthésie générale ne sont pas possibles ou refusées par le patient. Cependant, cette technique peut causer des effets secondaires importants ;
  • la photothérapie : elle consiste à utiliser des rayons UV spécifiques pour tuer les cellules tumorales.

Le traitement d’un mélanome

En raison de leur gravité et de la possibilité d’une évolution rapide, les traitements pour les mélanomes sont décidés de manière collective par une équipe de spécialistes (dermatologues, oncologues, chirurgiens) lors de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP). Ces décisions sont ensuite regroupées dans un document appelé Programme personnalisé de soins (PPS), qui est remis au patient dès le début de sa prise en charge :

  • la chirurgie : elle constitue la première option de traitement envisagée ;
  • l’interféron alpha-2a : il s’agit d’un médicament immunomodulateur, c’est-à-dire qui mobilise les mécanismes de défense de l’organisme aptes à combattre les cellules cancéreuses. La limite de ce traitement réside dans les importants effets secondaires qu’il induit.

En cas de métastases

Les avancées en matière de thérapies ciblées et des immunothérapies ont considérablement changé la manière dont les formes avancées de mélanome sont traitées depuis les années 2010. Les thérapies ciblées et immunothérapies ont remplacé progressivement les médicaments de chimiothérapie, souvent plus toxiques et moins efficaces.

  • L’immunothérapie se base sur les mécanismes de défense naturels du corps pour combattre les tumeurs. Les dernières immunothérapies développées utilisent des anticorps qui améliorent la capacité des cellules immunitaires à reconnaître et à éliminer les cellules cancéreuses. Ce type de traitement est administré par voie intraveineuse.
  • La thérapie ciblée consiste à utiliser des médicaments qui ciblent spécifiquement les altérations responsables de certains mécanismes impliqués dans le développement et la prolifération des cellules cancéreuses. Il s’agit de thérapies orales, le patient prenant des comprimés chaque jour, au domicile.
  • La chimiothérapie : les médicaments de chimiothérapie sont de moins en moins utilisés. Ils sont néanmoins prescrits en cas d’échec de l’immunothérapie, puis des thérapies ciblées.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

La micro-immunothérapie constitue également un complément utile aux traitements habituels du cancer et peut contribuer à leur efficacité. En effet, les radiothérapies et chimiothérapies ont généralement des effets secondaires importants et affaiblissent non seulement les cellules cancéreuses dégénérées, mais aussi les cellules saines et les tissus intacts. Le système immunitaire peut alors être fragilisé et moins efficace dans la reconnaissance et la destruction des cellules anormales comme les cellules cancéreuses ou les agents infectieux.  La micro-immunothérapie est une approche ciblée et non invasive qui permet de réguler les processus physiologiques du système immunitaire et ainsi rétablir sa capacité et donc sa lutte contre le cancer. La micro-immunothérapie est une thérapie immunomodulatrice, conçue pour apporter un soutien immunitaire au niveau physiologique, et qui peut être utilisée chez les patients en oncologie pour atteindre les objectifs suivants :
  • améliorer les compétences immunitaires (identification et élimination des cellules tumorales) ;
  • faire face aux facteurs environnementaux perturbateurs ;
  • mieux tolérer les traitements conventionnels du cancer de la peau et améliorer ainsi la qualité de vie du patient ;
  • limiter les conséquences à long-terme et le risque de rechutes.

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L’Institut Français de Micro-immunothérapie permet aux professionnels de santé de développer les connaissances nécessaires à la prise en charge du système immunitaire de façon préventive ou afin de restaurer son bon fonctionnement sur le long terme tout en intégrant la micro-immunothérapie comme outil thérapeutique immunocompétent et accessible à tous les praticiens.

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  • Je pratique la micro-immunothérapie dans mon propre cabinet près du lac de Constance (Suisse) depuis plus de 20 ans. Le golf est mon hobby, la micro-immunothérapie est ma passion ; ils ont quelque chose en commun.
    Pour pratiquer les deux, j'ai besoin de précision, d'une routine constante et de la volonté de réussir. Le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur quand on vise un objectif. Réussir, c'est obtenir les meilleurs résultats tout en restant concentré sur l'objectif. La micro-immunothérapie a aidé nombre de mes patients à surmonter leurs maladies chroniques. Il faut avant tout trouver les causes et les traiter avec un remède adapté.
    Corinne I. Heitz
  • Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
    Eleni Kavelara Lodge
  • Les Drs. Friderike et Petra Wiechel, deux spécialistes de la médecine biologique et intégrative dirigent ensemble la Swiss Mountain Clinic dans le canton des Grisons. Des repas sans gluten, de l'eau potable pure et un environnement pratiquement dépourvu d'électrosmog font de la clinique le lieu idéal pour trouver le calme et se régénérer. Avec leurs nombreuses méthodes de diagnostic, leurs différents traitements et thérapies, les médecins visent à rééquilibrer le corps. C'est pourquoi ils s'accordent si bien avec MeGeMIT et l'approche de la micro-immunothérapie.
    Petra et Frederike Wiechel
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