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IFMi, l’Institut Français de Micro-immunothérapie

Cancer du col de l’utérus et micro-immunothérapie

Agir sur le système immunitaire pour lutter contre le cancer du col de l’utérus

Cancer du col de l’utérus : définition, causes et incidence

Un type de cancer qui se développe dans la partie inférieure de l’utérus, appelée col de l’utérus. Il est causé par une infection à long terme avec le papillomavirus humain (HPV).

Les causes principales de ce cancer sont les relations sexuelles non protégées et l’exposition répétée au HPV. Les facteurs de risque supplémentaires comprennent le tabagisme, l’utilisation de contraceptifs hormonaux, l’immunodépression, la consommation d’alcool, et l’âge (le cancer du col de l’utérus est plus fréquent chez les femmes de plus de 50 ans).

De nos jours, l’infection à Papillomavirus est une des maladies sexuellement transmissibles les plus répandues dans le monde et par conséquent un des principaux motifs de consultation gynécologique chez les femmes de plus de 25 ans. La communauté médicale porte un intérêt important à ce virus car il développe des lésions précancéreuses dans l’épithélium stratifié. En effet, l’HPV est la principale cause de cancer du col de l’utérus, un des cancers les plus communs chez les femmes, selon les données de l’OMS. Il est de même impliqué dans la pathogenèse d’autres maladies oncologiques, tels que les cancers de l’oropharynx, du pénis, du vagin et de la vulve.

Il est important de noter que le cancer du col de l’utérus est généralement lent à progresser et peut être facilement prévenu et traité si détecté à un stade précoce. Les femmes doivent être conscientes des risques et des symptômes et se faire dépister régulièrement. La vaccination contre le HPV peut également aider à prévenir l’infection par le virus et donc réduire le risque de cancer du col de l’utérus.

Facteurs de risques et lien avec le système immunitaire

Les principaux facteurs de risque pour le cancer du col de l’utérus sont :

  • l’infection à long terme avec le papillomavirus humain (HPV) ;
  • les relations sexuelles non protégées ;
  • le tabagisme ;
  • l’utilisation de contraceptifs hormonaux ;
  • l’immunodépression (par exemple, en raison d’une maladie ou d’un traitement immunosuppresseur) ;
  • la consommation d’alcool ;
  • l’âge (le cancer du col de l’utérus est plus fréquent chez les femmes de plus de 50 ans) ;
  • la présence de lésions précancéreuses ou de cancer du col de l’utérus dans la famille ;
  • avoir eu plusieurs partenaires sexuels ;
  • des antécédents de cancer cervical ou d’autres maladies génitales.

Il est important de noter que la plupart des femmes avec un ou plusieurs de ces facteurs de risque ne développeront pas nécessairement un cancer du col de l’utérus, mais il est nécessaire de les connaître pour pouvoir être conscient des risques et de se faire dépister régulièrement.

Le système immunitaire joue un rôle clé dans la prévention et la progression du cancer du col de l’utérus. Le système immunitaire est chargé de détecter et de détruire les cellules anormales, y compris les cellules cancéreuses, dans le corps.

Lorsqu’une infection à HPV se produit, le système immunitaire peut éliminer le virus avant qu’il ne provoque des lésions précancéreuses ou un cancer du col de l’utérus. Cependant, chez certaines personnes, le système immunitaire peut ne pas être en mesure de contrôler l’infection, ce qui permet au virus de persister et de causer des lésions qui peuvent évoluer vers un cancer.

Les personnes atteintes d’une maladie auto-immune ou qui prennent des médicaments immunosuppresseurs ont un système immunitaire affaibli, ce qui les rend plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus.

De plus, les recherches montrent que l’expression de certaines molécules de l’immunité dans les cellules du col de l’utérus peut être un marqueur pronostique de la maladie et de la réponse au traitement. Les thérapies immunomodulatrices comme les anticorps monoclonaux et les vaccins contre le HPV sont actuellement en cours d’évaluation pour leur potentiel dans le traitement du cancer du col de l’utérus.

En résumé, le système immunitaire joue un rôle important dans la prévention et la progression du cancer du col de l’utérus, une infection à HPV est la cause principale de ce cancer. Un système immunitaire affaibli, par une maladie ou des médicaments, augmente le risque de développer un cancer du col de l’utérus et des recherches sont en cours pour explorer l’utilisation de thérapies immunomodulatrices pour traiter cette maladie.

Manifestations cliniques

Les symptômes du cancer du col de l’utérus peuvent varier selon l’étendue de la maladie. Les symptômes les plus courants sont les suivants :

  • des saignements vaginaux anormaux, tels que des saignements après les rapports sexuels, des saignements entre les règles ou des saignements après la ménopause ;
  • une douleur pelvienne ;
  • des douleurs lors des rapports sexuels ;
  • un écoulement vaginal anormal ;
  • de la fatigue ;
  • une perte de poids.

Il est important de noter que ces symptômes peuvent être causés par d’autres conditions, telles que des infections vaginales ou des lésions bénignes, et ne sont pas spécifiques au cancer du col de l’utérus. Par conséquent, il est important de consulter un médecin pour un diagnostic et un traitement appropriés.

Le cancer du col de l’utérus peut également être asymptomatique aux stades précoces, il est donc important de se faire dépister régulièrement, surtout si vous avez des facteurs de risque. Les examens de dépistage tels que les frottis cervicaux et les tests HPV peuvent détecter les lésions précancéreuses et les cancers avant qu’ils ne causent des symptômes.

Conseils et prévention

Il existe plusieurs mesures préventives pour réduire le risque de cancer du col de l’utérus :

  • la vaccination contre le HPV est l’un des moyens les plus efficaces de prévenir l’infection à HPV, qui est la cause principale du cancer du col de l’utérus. La vaccination est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 9 à 26 ans ;
  • le dépistage régulier : les examens de dépistage tels que les frottis cervicaux et les tests HPV peuvent détecter les lésions précancéreuses et les cancers avant qu’ils ne causent des symptômes. Il est recommandé de se faire dépister tous les 3 ans pour les femmes âgées de 21 à 29 ans et tous les 5 ans pour les femmes âgées de 30 à 65 ans ;
  • l’utilisation de préservatifs : les préservatifs peuvent protéger contre l’infection à HPV et réduire le risque de cancer du col de l’utérus ;
  • limiter le nombre de partenaires sexuels : avoir un grand nombre de partenaires sexuels augmente le risque d’infection à HPV et de cancer du col de l’utérus ;
  • arrêter de fumer : le tabagisme augmente le risque de cancer du col de l’utérus et de nombreux autres types de cancer. ;
  • limiter la consommation d’alcool : la consommation excessive d’alcool augmente le risque de cancer du col de l’utérus ;
  • avoir une alimentation saine : une alimentation riche en fruits et légumes peut réduire le risque de cancer du col de l’utérus.

Il est important de noter que ces mesures préventives ne garantissent pas l’absence de cancer du col de l’utérus, mais elles peuvent significativement réduire les risques de contracter cette maladie. Il est important de suivre les recommandations de dépistage et de consulter régulièrement un médecin pour surveiller tout changement ou symptôme.

Traitements existants pour le cancer du col de l’utérus

Il existe plusieurs traitements pour le cancer du col utérin, qui dépendent de l’étendue de la maladie et de l’état de santé général de la personne. Les principaux traitements sont :

  • la chirurgie : la chirurgie est le traitement principal pour les stades précoces du cancer du col de l’utérus. Il peut s’agir d’une conisation, qui consiste à enlever une partie du col de l’utérus ou d’une hystérectomie, qui consiste à enlever l’utérus ;
  • la radiothérapie : la radiothérapie utilise des rayons X pour tuer les cellules cancéreuses. Elle peut être utilisée seule ou en combinaison avec la chirurgie pour traiter les stades avancés du cancer ;
  • la chimiothérapie : la chimiothérapie utilise des médicaments pour tuer les cellules cancéreuses. Elle est souvent utilisée en combinaison avec la radiothérapie pour traiter les stades avancés du cancer ;
  • les thérapies ciblées : certaines thérapies ciblées, comme l’inhibiteur de VEGF (facteur de croissance vasculaire endothéliale), sont utilisées pour traiter les tumeurs qui ont des mutations génétiques spécifiques ;
  • l’immunothérapie : l’immunité possède un rôle clé dans la clairance virale (de l’anglais, viral clearance) de l’HPV. Par conséquent, les stratégies thérapeutiques basées sur l’immunothérapie peuvent être très intéressantes dans le traitement de ces infections et de ses pathologies associées. En effet, utiliser les capacités innées du système immunitaire pour prendre en charge l’infection et prévenir le développement de lésions précancéreuses, est l’objectif principal des stratégies de l’immunothérapie.

Traitement complémentaire de la micro-immunothérapie : bénéfices et objectifs de la thérapie

La micro-immunothérapie est une approche ciblée et non invasive qui permet de réguler les processus physiologiques du système immunitaire et ainsi rétablir sa capacité et donc sa lutte contre le cancer. Dans ce contexte, elle vise à empêcher le virus de se multiplier et d’infecter d’autres cellules mais aussi à contrôler l’infection persistante en limitant l’inflammation chronique. La micro-immunothérapie peut ainsi contribuer à améliorer les résultats cytologiques (diminution du grade des lésions ou normalisation) et prévenir les complications comme la dysplasie cervicale.

Par ailleurs, elle peut être utilisée conjointement avec les traitements médicamenteux (imiquimod, podophyllotoxine, etc.) ou chirurgicaux (cryothérapie, électrocoagulation, etc.) mais aussi comme mesure préventive dans les couples. Elle constitue ainsi un complément utile aux traitements habituels du cancer et peut contribuer à leur efficacité. En effet, les radiothérapies et chimiothérapies ont généralement des effets secondaires importants et affaiblissent non seulement les cellules cancéreuses dégénérées, mais aussi les cellules saines et les tissus intacts. Le système immunitaire peut alors être fragilisé et moins efficace dans la reconnaissance et la destruction des cellules anormales comme les cellules cancéreuses ou les agents infectieux.

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L’Institut Français de Micro-immunothérapie permet aux professionnels de santé de développer les connaissances nécessaires à la prise en charge du système immunitaire de façon préventive ou afin de restaurer son bon fonctionnement sur le long terme tout en intégrant la micro-immunothérapie comme outil thérapeutique immunocompétent et accessible à tous les praticiens.

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  • Je pratique la micro-immunothérapie dans mon propre cabinet près du lac de Constance (Suisse) depuis plus de 20 ans. Le golf est mon hobby, la micro-immunothérapie est ma passion ; ils ont quelque chose en commun.
    Pour pratiquer les deux, j'ai besoin de précision, d'une routine constante et de la volonté de réussir. Le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur quand on vise un objectif. Réussir, c'est obtenir les meilleurs résultats tout en restant concentré sur l'objectif. La micro-immunothérapie a aidé nombre de mes patients à surmonter leurs maladies chroniques. Il faut avant tout trouver les causes et les traiter avec un remède adapté.
    Corinne I. Heitz
  • Avec du recul, après 30 ans de pratique de la médecine intégrative, je dois dire que de découvrir la micro-immunothérapie a été le chaînon manquant dans mon diagnostic et ma thérapie de régulation systémique. La micro-immunothérapie est le tremplin le plus significatif pour obtenir un impact psycho-immunologique précis et mesurable, de longue durée, tant dans les maladies aiguës que chroniques.
    Eleni Kavelara Lodge
  • Les Drs. Friderike et Petra Wiechel, deux spécialistes de la médecine biologique et intégrative dirigent ensemble la Swiss Mountain Clinic dans le canton des Grisons. Des repas sans gluten, de l'eau potable pure et un environnement pratiquement dépourvu d'électrosmog font de la clinique le lieu idéal pour trouver le calme et se régénérer. Avec leurs nombreuses méthodes de diagnostic, leurs différents traitements et thérapies, les médecins visent à rééquilibrer le corps. C'est pourquoi ils s'accordent si bien avec MeGeMIT et l'approche de la micro-immunothérapie.
    Petra et Frederike Wiechel
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